vendredi 10 octobre 2008

Comparatif partis selon le journal Le Devoir

L'environnement

Bloc - peu de trucs intéressants : redistribution des crédits d'impôts aux pétrolières.. la mise en place d'un marché d'échanges de crédits avec une Bourse du carbone située à Montréal, une certification indépendante des réductions de GES de chaque entreprise, des normes sévères d'émissions pour les véhicules et leur étiquetage écoénergétique. Il favorise également l'essor de l'énergie éolienne et de la navigation commerciale, la bonification des programmes d'efficacité énergétique des bâtiments et même une augmentation de la production d'éthanol à partir de résidus forestiers, agricoles et domestiques. On sait déjà que la production d'éthanol n'est pas une si bonne chose car elle prive l'exportation du maïs aux pays en voie de développement (et augmente donc la précarité alimentaire de ceux-ci). Ouch...

NPD - Kyoto, projet de loi 377, d'obliger Ottawa à réduire nos émissions de 25 % d'ici 2020. Aussi, de vendre les permis d'émissions pour financer la bataille du climat au moins pour les premières 70 Mt la première année avec accroissement du pourcentage des ventes de 20 % par année. sa politique sur le climat dans une ambitieuse stratégie énergétique, plus élaborée que celles des autres partis qui semblent vouloir laisser le marché agir à l'intérieur d'une politique de contrôle des émissions. Le NPD propose aussi de jumeler les politiques de lutte contre la pollution avec celle sur le climat, comme les autres partis d'ailleurs.

LIBÉRAL - Tournant vert, auraient vraisemblablement permis au Canada de respecter ses engagements envers Kyoto s'elles avaient été mises en place en 2005. Ce plan, qui comprend un plafonnement réglementaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) des grands émetteurs industriels, assorti d'un marché d'échanges de crédits, se double, comme dans plusieurs pays européens, d'une taxe sur le carbone afin que tous les secteurs économiques participent à l'effort de réduction, et non pas seulement les grands émetteurs. La taxe verte, que les adversaires des libéraux ont caricaturée à des fins partisanes, permettrait au Canada d'amorcer rapidement une réduction de ses émissions de GES parmi les plus importantes du monde occidental. Le plan libéral cible une réduction de 20 à 25 % des émissions canadiennes d'ici à 2020 par rapport au niveau de référence international, soit l'année 1990. Il propose la mise en place d'une taxe sur le carbone dès l'élection du gouvernement afin de lancer tous les secteurs de l'économie dans la bataille du climat. La mise en place de normes sur l'«air ambiant» des villes, beaucoup plus exigeantes que les normes dites «à la cheminée» de l'usine. Il propose aussi une stratégie nationale sur l'eau, un raffermissement des politiques sur le contrôle des toxiques avec étiquetage obligatoire, des pouvoirs accrus pour Santé Canada et un objectif de protection de 50 % de tous les milieux naturels vierges, doublé d'un raffermissement de la politique sur les espèces menacées.

CONS - raffermir les amendes imposées à des pollueurs que personne ne poursuit parce que les normes sont trop peu sévères dans bien des domaines. La seule proposition tangible consiste à accroître les pouvoirs des inspecteurs environnementaux et le budget d'Environnement Canada de 25 millions par an. Mais les faits parlent d'eux-mêmes.

VERT - une taxe verte et un jeu complet des règles de Kyoto, basé sur un plafond d'émissions et des échanges de crédits. Réduction de 30 % des émissions d'ici à 2020, comparativement à 25 % pour le NPD, à 20 % pour les libéraux et 3 % à 6 % pour les conservateurs.

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