
Ira Progoff (August 2, 1921 – January 1, 1998) was an American psychotherapist, best known for his development of the Intensive Journal Method while at Drew University.[1] His main interest was in depth psychology and particularly the humanistic adaptation of Jungian ideas to the lives of ordinary people. He founded Dialogue House in New York City to help promote this method.
http://en.wikipedia.org/wiki/Ira_Progoff
Intensive journal method
The Intensive Journal Method is psychotherapeutic technique largely developed by 1966 at Drew University and popularized by Dr. Ira Progoff (1921–1998).[1] It consists of a series of writing exercises using loose leaf notebook paper in a simple ring binder, divided into sections to help in accessing various areas of the writer's life. These include a dialogue section for the personification of things, a "depth dimension" to aid in accessing the subconscious and other places for recording remembrances and meditations.
The original Intensive Journal contained only sixteen sections, but was later expanded to include five additional sections as part of Progoff's "process meditation" method. It has been the inspiration for many other "writing therapies" since then, and is used in a variety of settings, including hospitals and prisons, by private individuals as an aid to creativity or autobiography, and often as an adjunct to treatment in analytic, humanistic or cognitive therapy.
The Intensive Journal Method is a registered trademark of Dr. Progoff and used under license by Dialogue House Associates, Inc of New York, who train facilitators and consultants in the use of the method and coordinate an ongoing series of public workshops using the method throughout the United States and elsewhere.
http://www.intensivejournal.org/
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Article : Tenir un journal personnel...pourquoi faire?
http://ceclair.fr/prise-de-notes/tenir-un-journal-personnel-pour-quoi-faire-1re-partie-812
Quand on parle de journal personnel (ou journal intime), on a tous en tête l'image de jeunes filles adolescentes notant leurs amourettes dans des carnets roses. Avec l'âge, certains perdent l'habitude d'écrire leurs mémoires. Pourtant, il n'est pas si ridicule de continuer à noter nos expériences tout au long de notre vie.
Certains penseurs tels que Ira Progoff, inventeur du concept de journal intime intensif, le considèrent même comme un outil crucial pour le développement personnel. Les diaristes ne se content plus alors de dépeindre leur vie sentimentale au jour le jour. Mais ils décrivent chaque facette de leur vie dans diverses sections.
Nous allons explorer dans la liste suivante les bénéfices qu'apportent la tenue régulière d'un journal personnel :
1. Une première ébauche pour votre autobiographie
Si vous attendez vos vieux jours pour écrire votre autobiographie, il est probable que l'exercice soit pénible tant votre mémoire à long terme aura diminué. Sans compter que la plupart des témoins de votre vie tels que vos parents ne seront plus de ce monde pour vous apporter des détails. Vous devrez alors vous contenter des quelques bribes d'anecdotes racontés régulièrement aux enfants et petits enfants (j’exagère mais on ne sait jamais dans quel état sera votre cerveau).
Pour que votre vie ne sombre pas dans l'oubli, il est donc crucial de noter vos expériences. Cela doit venir naturellement, inutile de se forcer à écrire chaque jour, ou vous risquez d'abandonner complètement après avoir raté plusieurs jours. Essayez simplement de noter régulièrement et de manière détaillée les anecdotes les plus marquantes ainsi que les grandes étapes de votre vie :
rencontres , changements de résidence , nouveaux départs professionnels ,voyages.
Gardez surtout les noms des personnes rencontrées, les dates et adresses de vos lieux préférés, ça vous évitera des recherches pour plus tard.
Il peut être utile aussi de conserver certaines "reliques" : tickets de transport ou d'entrée à un concert, place de cinéma, lettre,… qui symboliseront les moments forts de votre vie. Ou encore mieux : capturez ces moments (ou même ces reliques) sous forme de photos ou vidéos.
2. Un instrument de motivation
Un des principes les plus importants pour se prendre en main en tant qu'individu est d'avoir une estime de soi suffisante pour saisir les opportunités de la vie.
Pourtant, certaines personnes en situation d'échec semblent baigner dans une culture de la pauvreté irrémédiable. Ils se sentent submergés par le groupe auquel ils appartiennent et peinent à ressentir la réalité de leur propre existence. Ils sont comme effacés par la masse. De fait, ils ont du mal à imaginer qu'ils peuvent améliorer leur sort.
On peut citer comme exemple certaines populations fragiles comme les prisionniers, les adolescents ou les habitants de quartiers défavorisés. Mais ceci peut être généralisé à tout individu affaibli psychologiquement.
Le journal intime peut alors jouer un rôle important dans la prise de conscience de nos capacités. Certains ateliers menés par Ira Progoff dans les prisons ont ainsi démontré qu'après avoir tenu régulièrement un journal personnel pendant plusieurs mois, les diaristes reprenaient espoir. Ils ne pouvaient qu'être émerveillés devant leur oeuvre : la réalité, la force, et souvent la beauté et la sagesse qu'ils avaient écrit était une preuve irréfutable de la créativité dont ils étaient capables. Ainsi pouvaient-ils réaliser qu'ils avaient la force de changer les choses et accepter l'abondance que la vie pouvait leur offrir.
3. Mieux piloter sa vie
En explorant de manière détaillée le chemin sinueux qui nous a mené là où nous en sommes actuellement, il est possible de prendre conscience d'une certaine forme de continuité au fil de notre vie, une certaine logique qui contraste avec le chaos apparent des événements qui ont eu lieu. On y trouve des modèles, des cycles de vie. Par exemple une alternance de périodes productives et de relâchements, de moments de solitude et d'activité sociale débridée. Grâce à cette vue générale, on peut évaluer la prochaine direction à prendre, un peu comme si on traçait la tangeante d'une courbe.
Pour faciliter ce processus, Ira Progoff conseille de créer dans le journal personnel les deux sections suivantes :
Steppingstones (paliers) : ce sont les grandes phases de notre vie. On peut les découper par exemple suivant les relations amoureuses, les endroits où on a habité, les années scolaires, les positions professionnelles occupées, les voyages, les maladies, un divorce, un deuil, etc… Rappelez-vous comment vous vous sentiez à l'époque, quelles étaient vos contraintes? vos croyances? vos buts?…
Roads Taken and Not Taken (routes empruntées et non empruntées) : ce sont les choix que nous avons fait. Par exemple, une rencontre ou une expérience particulière peut nous pousser à changer de cap. Imaginez alors quelle aurait été votre vie actuelle ou celle des autres si vous étiez resté dans la même voie ou si vous aviez emprunté un chemin différent.
Cet exercice se révèle très instructif lorsqu'on est à un point de transition et qu'on cherche une direction pour entrer dans une nouvelle phase de la vie. On reprends ainsi conscience de l'étendue des opportunités qui s'offrent à nous. Et il est possible de s'engouffrer à nouveau dans un chemin à peine exploré jadis, menant vers un ancien but qui n’avait jamais été atteint. Au final, cela nous aide à prendre les décisions susceptibles de développer l’ensemble de notre potentiel.
4. Construire son identité
Lorsque nous commençons à intéragir avec nos parents, entre 2 et 3 ans, nous découvrons que nous sommes autonomes, des individus à part entière. Nous découvrons ce que l’on est et ce que l’on n’est pas en relation aux autres grâce à cette intéraction. C’est le début de la formation de notre identité.
Cette quête de l’identité continuera tout au long de notre vie. C’est un processus sans fin, un peu comme la quête de la sagesse. Il consiste à la fois à regarder à l’intérieur de soi et à faire appel au regard des autres, qui nous renvoient notre image comme un miroir.
Plusieurs dimensions participent à cette construction :
-Le sentiment de continuité : se sentir le même dans le temps.
-Le sentiment d’unité et de cohérence interne, ou besoin de complétude, intégrité de l’être physique et psychologique.
-Le sentiment de valeur personnelle ou d’estime de soi, ou le besoin de reconnaissance par le regard d’autrui.
-L’unicité, l’originalité : on ne veut ressembler à personne, être incomparable.
-Le sentiment de gestion du stress : capacité à réagir face à un obstacle, stratégie de résolution de problèmes, de gestion des émotions.
-Le sentiment de vouloir devenir soi-même : la représentation de soi ne se limite pas au passé et au présent, sa dimension temporelle concerne aussi et surtout l’avenir.
Ainsi pourra-t-on se questionner dans notre journal personnel par rapport à ces dimensions :
-Le sentiment de continuité : Quels sont mes invariants, qu’est-ce qui ne changera jamais en moi? Quelle est ma nature?
-Le sentiment d’unicité et de cohérence interne : Quels sont mes principes, mes opinions? Quels sont mes défauts et qualités, et comment ils expliquent mon comportement? Quels sont les grands traits de ma personnalité? Qu’est-ce qui me plaît dans la vie, qu’est-ce que je déteste? Qui sont mes modèles? Quelles sont mes influences?
-Le sentiment de valeur personnelle ou d’estime de soi : Quelles sont mes plus grandes réalisations, mes plus grands succès? Quelles personnes me donnent une image positive de moi, qui sont mes amis?
-L’unicité, l’originalité : Quelles sont mes marques de fabrique, mes inventions, mes anecdotes? Qu’est-ce qui me rends extraordinaire? C’est en général un bon départ pour répondre à la question “Que faites-vous dans la vie?”.
-Le sentiment de gestion du stress : De quelle manière je résoud mes problèmes? Comment je me motive? Qu’est-ce qui me permet de rebondir? Qu’est-ce qui me permet de maîtriser mes émotions? Comment je réagis dans telle situation et comment mieux la vivre?
-Le sentiment de vouloir devenir soi même : Quels sont mes buts dans la vie? Quels sont mes plus grands rêves? Quelle est ma vocation? Quelle est ma raison de vivre? Quel est le sens de ma vie?
Par cette introspection et ce questionnement intérieur, le diariste peut arriver à mieux cerner son existence et à se construire une identité forte.
5. Mieux s’exprimer
Il est évident que tenir un journal personnel est une bonne manière de pratiquer ses talents d’écriture.
En général, écrire est perçu comme plus simple que la parole, puisqu’on peut éditer et corriger les fautes après coup. Mais dans un journal personnel, le style est généralement beaucoup plus léger et spontané que dans un livre ou un rapport professionnel. Aussi trouvera-t-on des similitudes avec la parole. Et on s’apercevra qu’écrire dans un journal personnel améliore aussi l’expression orale.
Le fait que le journal personnel nous accompagne partout où nous allons permet aussi de noter toutes sortes d’expressions que nous entendons au hasard de nos rencontres ou de nos lectures.
Ca peut être par exemple :
Un bon jeu de mot
Une expression concise et efficace
Une figure du langage comme une métaphore, une oxymore ou un euphémisme
Un mot inconnu
Afin d’enrichir votre language, je vous conseille fortement de noter tous les nouveaux mots au fur et à mesure que vous les rencontrez. Vous aurez ainsi plus de facilité à les mémoriser puisque vous les aurez appris dans leur contexte à travers une expérience personnelle. A côté du mot, en plus de la définition, vous noterez la phrase d’origine, la source, ainsi que la date à laquelle vous l’avez entendu. Et enfin, cerise sur le gâteau, vous pourrez étudier son étymologie et les termes voisins grâce à un thésaurus.
Inutile de vous dire que cette méthode est encore plus payante si vous apprenez une langue étrangère.
Pour en apprendre plus sur un mot, je vous conseille les deux sites suivants : thefreedictionary et wikipedia / wiktionary.
6. Prendre soin de sa santé
Même s’il existe des carnets de santé ou des cartes vitales qui enregistrent toutes les consultations médicales, il faut bien garder à l’esprit que vous êtes le premier responsable lorsqu’il s’agit de votre santé. Alors pour s’y retrouver, une bonne idée peut être de maintenir un journal de santé.
Vous pourrez y noter l’historique de vos maladies en notant pour chacune :
Les symptômes
La maladie diagnostiquée
Le médecin traitant
Les dates : période de traitement, date de guérison
Les médicaments prescrits ainsi que leur posologie et les effets secondaires réellement constatés
Ainsi en cas de rechute, toutes les informations seront déjà là sous la main.
Vous pourrez y noter aussi toutes sortes d’autres informations complémentaires telles que :
Les heures de coucher et de réveil, par exemple si vous êtes insomniaque, si vous avez décidé de vous lever tôt, ou que vous faites des expériences comme le sommeil polyphasique (à ce propos, vous trouverez plus d’informations chez Steve Pavlina et Boréale)
Le poids, les vitamines/aliments consommés, le niveau d’appétit, par exemple si vous suivez un régime spécial, végétarien, minceur ou autre.
Le niveau d’énergie : fatigué / normal / plein d’énergie.
Les résultats d’analyses sanguine régulières : comptage des globules blancs / globules rouges / plaquettes / neutrophiles.
Le nombre de battements du coeur par minute, la température du corps, la fréquence de respiration, notamment lors de la pratique d’un sport.
Le niveau de libido?
Ce sont les données que j’ai à l’esprit mais on peut s’inspirer aussi des pratiques des coachs sportifs, des diététiciens ou autres professionnels de la santé.
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