mercredi 25 mars 2009

Vivre un accident du travail à 16 ans

Bernard est un jeune homme de 16 ans plein d’énergie, fonceur et il est habile de ses mains. Dans le cadre de sa formation secondaire, il est inscrit à un programme de stage afin de prendre une expérience de travail dans le domaine de la transformation du bois. Comme il est journalier de production, son travail consiste à opérer différentes machineries qui coupent et transforment le bois en planches d’escalier.

Après deux mois de travail, le 6 octobre 2003, Bernard va vivre un accident de travail qui va tout changer dans sa vie et ses plans pour une carrière future.

L’accident du travail

La veille de l’accident, Bernard s’est éreinté le dos à force de soulever des charges lourdes mais il décide de rentrer travailler quand même. Il essait de discuter avec le superviseur de son mal de dos pour effectuer des taches de travail qui ne le forceront pas à soulever des charges et qui aggraveraient son cas mais son superviseur n’a pas vraiment le temps de l’écouter. Il faut dire que son superviseur était seul pour superviser 15 jeunes avec des problèmes de concentration et d’apprentissage. C’est pas évident de demander de l’aide et d’avoir des réponses à nos questions quand on est dans cette situation. Bernard était pas mal frustré que son superviseur lui fasse soulever des charges de bois malgré son mal de dos et quand il a commencé à opérer la machine qui coupe le bois d’allumage, il n’a pas vérifié si elle était sécuritaire avant de commencer à travailler. Il n’a pas remarqué que le bras de sécurité n’était pas bien positionné et que les lieux étaient encombrés avec des sciures et des morceaux de bois par terre autour de la machine. Comme Bernard était fâché, il a poussé brusquement le morceau de bois à couper, puis un morceau de bois par terre s’est logée dans le démarreur du couteau et sa main est restée prise dans la machine. Comme il n’y avait pas de bouton d’urgence pour arrêter la machine sur le côté où il opère la machine, il a du sauter par-dessus les morceaux de bois pour l’arrêter, mais il était déjà trop tard, Bernard a eu 4 doigts de sectionnés au niveau des jointures.

Les séquelles

Bernard a perdu un doigt et les trois autres ont pu être réattachés à sa main. Maintenant, il a plusieurs limitations aux doigts au niveau de la flexibilité, de la dextérité et de la sensibilité. Son majeur est bloqué à 60 degrés, il ne peut plus fermer le poing et sa main est trois fois plus sensible au froid que la normale.

La réadaptation

L’opération pour réattacher les doigts de Bernard a duré près de 16 heures où ses jambes étaient repliées sous son corps. Il a eu son opération à l’Hôpital Sainte-Justine et malheureusement, la table d’opération était adaptée pour les enfants, pas un grand jeune homme comme lui. À cause de la longueur de son opération et la position dans laquelle il était couché, ses nerfs sciatiques derrière ses genous ont bloqué. Bernard a donc du réapprendre à marcher en plus de réapprendre à manipuler sa main.

Choix de carrière

L’accident de travail de Bernard a eu des séquelles physiques au point où il a du penser à changer de carrière. Il a toujours voulu travailler dans la construction comme charpentier-mensuisier. Maintenant, ce n’est plus possible car sa main ne pourrait pas faire ce travail à temps plein. En plus, il y a toujours le risque de se blesser et d’empirer sa condition. Il va devoir s’enligner vers un emploi qui va avec ses limitations physiques et cela n’est pas facile pour lui car il a toujours voulu travailler avec ses mains.

La recherche d’emploi

C’est tout un défi pour Bernard d’aller se vendre auprès d’un employeur car il est toujours incertain de pouvoir faire le travail à long terme. Quand il se présente en entrevue, il cache sa main pour donner une chance à l’employeur de le considérer pour ce qu’il est avant de le lui montrer à la fin de l’entrevue. Il dit alors à l’employeur de lui laisser une chance de faire ses preuves dans l’emploi. Comme il a une bonne attitude, les employeurs lui donnent habituellement la chance de se prouver comme dans son emploi actuel dans l’esthétique automobile.


Au Québec, 500 000 jeunes de moins de 24 ans occupent un emploi. Les travailleurs de 24 ans ou moins subissent 1,5 fois plus d’accidents que les autres catégories d’âges.

Selon les statistiques de la CSST :
• 24 000 accidents de travail par année
• 1 000 atteintes permanentes (pertes de doigt/main/jambe/etc.)
• 12 morts
En 2006, 23% des blessures étaients au doigts/mains et 24% au dos. Cela représente près de la moitié des accidents du travail à eux-seuls.

Les 6 premiers mois de travail sont déterminants car près de la moitiédes blessures surviennent dans cette période.
Le taux de réclamations est 5 à 7 fois plus élévé au cours du premier mois en emploi.

Profil typique du jeune accidenté
Jeunes hommes âgés entre 15 et 19 ans (3 accidents sur 4 touchent les garçons)
Travail répétitif à la manutention et lié à l’effort physique
Emplois manuels
Les causes d’accidents chez les jeunes
Manque d’expérience / Changement fréquent d’emploi
Fatigue / stress
Méconnaissance des risques et des procédures de travail
Cadence et rythmne de travail
Manque de formation et de supervision
Cumul des contraintes (horraire irrégulier, travaux répétitifs, manipulation de charges lourdes, efforts sur outils)

dimanche 22 mars 2009

Le choc des générations au travail : mieux se comprendre

Tout travailleur désire que son environnement de travail soit convivial. Que nous soyons de la génération silencieuse, Baby-Boomers, « X » ou « Y », on désire tous s’accomplir dans un travail et être reconnus par nos pairs.

Les conflits de valeurs et les préjugés envers les autres générations nuisent à la qualité de notre environnement de travail. C’est pourquoi il est important de travailler ensemble à mieux se comprendre et la façon de l’accomplir c’est de saisir « à quoi carburent les autres générations? » Si je comprends mieux ce qui motive et les valeurs de mes collègues de travail, je pourrai alors travailler en harmonie avec eux.


Voici en quelques points un résumé des valeurs de chacune des générations :


Génération des « silencieux » nés avant 1945

• Loyauté
• Respect de la hiérarchie
• Conservateur, prudent et conformiste
• Sens du devoir, du sacrifice
• Confiance dans les organisations
• Moralité
• Résistance au changement

Génération des « Baby-Boomers » nés entre 1946 et 1960

• Optimiste
• Respectueux des règles et de la hiérarchie
• Sécurité d’emploi valorisée
• Loyauté à l’organisation
• Recherche le standing
• Carrière et travail = priorité
• Ambitieux et compétitif
• Incohérence entre l’acte et la parole
• Manque de feedback ou de reconnaissance
• Manque de proximité
• Lenteur

Génération des « X » nés entre 1961 et 1977
• Plutôt pessimiste
• Grande capacité d’adaptation
• Polyvalent
• Accorde peu de valeur à la hiérarchie traditionnelle
• Équilibre travail / famille
• Autonome et indépendant
• Sécurité de carrière
• Se sentent menacés pour leur poste au travail
• Attitude « Tout m’est dû »

Génération des « Y » nés entre 1978 et 1994

• Réaliste
• Confiant dans la vie
• Haute estime de soi
• « J’y ai droit »
• Ouvert à la diversité
• La rapidité, partout, partout
• Soucieux de leur employabilité
• Qualité de vie avant tout
• Engagé face à la famille, à l’environnement...
• Importance de la convivialité de l’environnement de travail
• Pas des boss, je veux des mentors
• L’apprentissage continu me motive
• Désir de progresser rapidement dans l’organisation
• La contribution plutôt que le statut qui m’intéresse
• N’aime pas la bureaucratie, le formalisme et le statu quo
• « Il n’y a pas que le travail dans la vie »

Prochaine génération du « Millénium» nés après 1995 (à venir d’ici 2011)


Peu importe notre génération, nous sommes tous des êtres humains qui ont le pouvoir de travailler en harmonie. Il suffit simplement de comprendre que nous avons des valeurs différentes qui nous motive au travail et ainsi, arrêter d’avoir des prégugés sur les autres générations. Chacune des générations a des forces et des faiblesses et l’harmonie est possible en travaillant ensemble à mieux se comprendre.

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Tiré des conférences « La diversité générationnelle : il faut se comprendre » par Pierre Gauthier et « Réalité Travail : comment utiliser ses talents pour contribuer au monde du travail » par Pierre Bernier lors de l’événement Journée Réalité Travail le 18 mars 2009.

lundi 16 février 2009

Guide gratuit en ligne sur l'alimentation

http://www.celnat.fr/pages/livre_guideconseils-extrait.htm

Consultez ce lien! Il est remplis de bonnes informations!

10 règles pour se nourrir sainement

1 - Consommer de préférence des produits de l’agriculture biologique.

L’alimentation est une chaîne qui commence au sol et se termine dans notre assiette. Si l’on veut se nourrir sainement, tous les maillons de la chaîne doivent être solides. L’agriculture est le premier maillon. Pour produire des aliments sains, il faut pratiquer une agriculture biologique qui ait pour objectif la santé du sol, de la plante, de l’animal et de l’homme.

L’agriculture biologique exclut l’emploi des pesticides de synthèse (insecticides, fongicides, désherbants, etc.) et des engrais chimiques. Elle donne des produits plus nutritifs à poids égal que l’agriculture classique.

"Quel que soit le père de la maladie, un mauvais régime en fut la mère."
Proverbe anglais – G.Herbert (1651)

2 - Eliminer les aliments raffinés (pain blanc, farine blanche, riz blanc, sucre blanc, sel raffiné, huiles extraites par solvants, etc.)

Le raffinage vide les aliments de leurs éléments les plus utiles à la santé (vitamines, sels minéraux, protéines) pour ne leur laisser que les calories que nous absorbons déjà en excès. Les aliments raffinés qui fournissent des “calories vides”, doivent être exclus de notre alimentation. Il faut les remplacer par des aliments qui ont conservé toute leur valeur nutritive : céréales complètes, huiles extraites par pression à froid, sel marin non raffiné.

3 - Réduire considérablement la consommation de sucre, de matières grasses, de viande, de sel.

Nos habitudes alimentaires ont changé du tout au tout depuis un siècle : nous mangeons dix fois plus de sucre, quatre fois plus de matières grasses, cinq fois plus de viande que nos grands-parents. Par contre, nous mangeons quatre fois moins de céréales et dix fois moins de légumes secs (légumineuses) qu’eux.

Le sucre blanc doit être totalement éliminé de notre alimentation. Il n’apporte rien d’autre que des calories, augmente les besoins de l’organisme en vitamine B, favorise l’apparition du diabète, provoque des caries dentaires, prédispose à certaines formes de cancers et aux maladies cardio-vasculaires.

Le sucre de canne non raffiné ne vaut guère mieux ; seul (parmi les sucres de canne) le sucre complet ou sucre brut (jus de la canne pressée et concentré par évaporation) contient des quantités notables d’éléments "protecteurs” (vitamines, sels minéraux) et peut être consommé, mais en quantités très modérées. Le sirop ou sucre d’érable et surtout le sucre d’orge obtenu à partir d’orge germé sont sans doute plus naturels et mieux adaptés à nos climats.

Les matières grasses (lipides) sont des constituants indispensa-bles à notre alimentation. Mais, alors qu'une quantité de 30 à 40 g par jour est amplement suffisante, le Français en absorbe en moyenne 160 g, c'est-à-dire quatre fois trop. Par ailleurs, 70 % sont d’origine animale, donc riches en acides gras saturés, favorisant les maladies cardio-vasculaires. L’excès de matières grasses favorise également certaines formes de cancers.

Il faut donc réduire considérablement notre consommation de matières grasses, en donnant la préférence aux huiles de première pression à froid (huile d’olive, de tournesol, de maïs, de sésame, de carthame, etc.).

Les protéines animales (viande, poisson, produits laitiers, oeufs) sont également consommées en excès. Leur consommation constitue un gaspillage considérable en raison du rendement très faible de la chaîne végétal - animal - homme dans la transformation des protéines. D’autre part, de nombreux produits animaux (viandes, fromages) apportent, en même temps que les protéines, un excès de matières grasses saturées.

Le sel : nous en consommons 12 à 15 g par jour, alors que les nutritionnistes recommandent 3 à 6 g. Nous devons diminuer au moins de moitié notre consommation de sel et utiliser du sel marin non raffiné.

4 - Manger tous les jours des céréales complètes.

Depuis plus de 10.000 ans l’homme a basé son alimentation sur les céréales.

Ce sont des aliments remarquablement équilibrés, apportant des glucides complexes, des protéines, des sels minéraux, des vitamines. Les céréales, ce n’est pas seulement le pain, les pâtes et le riz, mais aussi le boulgour, le couscous, les flocons d’avoine, l’orge mondé, le sarrasin, le millet, le seigle, le maïs, l’épeautre. Toutes ces céréales permettent des préparations culinaires nombreuses et savoureuses.

Contrairement à ce que l’on entend dire trop souvent, les céréa-les ne font pas grossir, car elles rassasient sans fournir beaucoup de calories. Avec 100 g de riz, de boulgour, de sarrasin ou de millet pour un repas, vous avez une portion amplement suffisante qui ne vous fournira que 350 calories. Ce sont les matières grasses que vous y ajouterez qui, si vous n’y prenez pas garde, vous feront grossir : 2 cuillerées à soupe d’huile, soit 40 g, vous apporteront 360 calories, soit plus qu’une assiettée de céréales.

5 - Manger des légumineuses (légumes secs) en accompagnement des céréales.

Les légumes secs - lentilles, haricots, pois chiches, pois secs, fèves - ont presque entièrement disparu de nos tables. Ce sont pourtant des aliments extrêmement riches, ils contiennent davantage de protéines que la viande, et font partie des aliments les plus riches en magnésium, fer et oligo-éléments, Ils contiennent également des vitamines A, B et C.

Les protéines des légumineuses sont complémentaires de celles des céréales. Les légumineuses doivent être mangées au même repas que les céréales, mais en quantités beaucoup plus faibles. On mangera par exemple environ 20 g de pois chiches avec 100 g de couscous. On peut, de même, associer les lentilles, les pois secs, les haricots, les azukis, avec le riz, le sarrasin, le millet, le boulgour, les pâtes. Les légumineuses permettent également de faire d’excellentes soupes.

6 - Manger des légumes de saison.

Les légumes sont d’excellents aliments, riches en minéraux et en vitamines de nombreux légumes (chou fleur, chou de Bruxelles, chou brocoli, poivron, cresson, fenouil, persil, etc.) contiennent plus de vitamine C que les oranges. D’autres, comme les carottes ou le potiron, apportent le carotène (pro-vitamine A). Mais il faut éviter les légumes de serre, les légumes cueillis trop jeunes et les légumes en conserve. Les primeurs, surtout si elles viennent de très loin, ne seront consommées qu’occasionnellement.

Les légumes de serre (radis, laitues, concombres, etc.) et les légumes cueillis avant maturité (petites courgettes, haricots verts très fins, etc.) contiennent presque toujours des quantités importantes de nitrates, susceptibles de se transformer en nitrosamines cancérigènes. Le risque est d’autant plus grand lorsque les légumes ne sont pas de culture biologique.

On fera une large place à trois grandes familles de légumes que l’on peut manger presque toute l’année, dont la valeur nutritive est particulièrement élevée et qui ont été très largement consommés depuis les temps les plus reculés : les choux, les cucurbitacées (potiron, courge, concombre) et les liliacées (oignon, ail, échalote).

7 - Manger des aliments lacto-fermentés.

La fermentation lactique est une manière très simple et très saine de conserver les aliments. Son application la plus connue est la choucroute : les choux sont découpés en fines lamelles et fortements tassés, en présence d’un peu de sel ; dans cette condition anaérobie, les ferments lactiques se développent, ils trans-forment une partie des sucres du chou en acide lactique, d’où une modification du milieu, qui empêche le développement des bactéries responsables de la putréfaction. Mais, en même temps, les ferments lactiques fabriquent de la vitamine C et rendent le chou plus digeste. Voici donc un procédé de conservation qui non seulement ne coûte rien, mais encore augmente la valeur nutritive de l’aliment conservé, alors que les procédés modernes (chaleur ou froid) ont toujours l’effet inverse, puisqu’ils détruisent partiellement les vitamines.

La lacto-fermentation peut être appliquée non seulement au chou, mais à de nombreux autres légumes (oignons, navets, concombres, carottes, etc.), aux céréales (le pain au levain est un aliment lacto-fermenté), aux légumineuses (le miso, le tamari, le shoyou, sont obtenus à partir du soja par lacto-fermentation), au lait (le lait caillé et le yaourt sont lacto-fermentés). Elle améliore toujours la digestion des aliments et augmente souvent leur teneur en vitamines.

8 - Manger régulièrement des graines germées.

Une graine en germination est une véritable “usine” à vitamines, gratuite et non polluante. En quelques jours, la teneur en vitamines des graines est multipliée par 3, 5 ou 10, voire davantage selon les vitamines. De plus, pendant la germination une partie de l’amidon se transforme en dextrines et en sucre, des acides aminés et des enzymes sont synthétisés.

Les graines germées sont donc à la fois une source exceptionnelle de vitamines et d’aliments riches en acides aminés essentiels et en diastases.

9 - Utiliser des ustensiles et des modes de cuisson qui préservent la qualité des aliments.

La cuisine est le dernier maillon de la chaîne agro-alimentaire, mais ce n’est pas le moins important.
En matière d’ustensiles, on élimine systématiquement l’aluminium. Le meilleur matériau est la terre, mais on peut également utiliser l’émail, la fonte ou, à défaut, l’acier inoxydable.

Le mode de cuisson a une influence déterminante sur la qualité des aliments.
Il faut :

- varier les modes de cuisson en préparant les légumes soit ébouillantés (de quelques secondes à une minute environ), soit à la vapeur (style couscous), Soit à l’étouffée, soit au four (style gratin) ou au diable (sans eau et sans matières grasses, dans un récipient en terre cuite).

- éviter la cuisson prolongée des légumes à grande eau : plus la cuisson est longue et plus les vitamines sont détruites. Cuit pendant 10 mn, le chou ne perd que 20 % de sa vitamine C ; cuit pendant une heure, il en perd 70 %. De plus, une partie des sels minéraux (jusqu’à 50 %) passe dans l’eau de cuisson.

- éviter les cuissons à feu vif, notamment pour les légumes secs, dont les protéines sont d’autant plus assimilables que la température de cuisson est plus basse (traditionnellement, dans de nombreux pays, les légumes secs étaient cuits pendant plusieurs heures à une température largement inférieure à l’ébullition).

- éviter les fréquentes cuissons au four et les cuissons à l’étouffée trop prolongées en raison du resserrement cellulaire (effet yang qu’elles provoquent avec un effet parallèle au niveau mental.

- éviter l’abus de fritures ... à consommer en petites quantités dans un même repas et à équilibrer avec un assaisonnement salé et piquant (ex. sauce tamari ou shoyou avec radis noir ou gingembre râpé)

10 - Mastiquer longuement, surtout les céréales et les légumineuses.

Une bonne mastication, utile pour tous les aliments, est indispensable pour réaliser une bonne assimilation des hydrates de carbone notamment. Cela permet à la salive de commencer efficacement le processus de digestion qui est ainsi facilité et ne surcharge ni l’estomac ni l’intestin. En outre, une mastication prolongée modère notre appétit, nous permet de sentir la saveur subtile des aliments et exerce une action apaisante. Les personnes malades devraient mâcher jusqu’à ce que leurs aliments deviennent liquides.