Bernard est un jeune homme de 16 ans plein d’énergie, fonceur et il est habile de ses mains. Dans le cadre de sa formation secondaire, il est inscrit à un programme de stage afin de prendre une expérience de travail dans le domaine de la transformation du bois. Comme il est journalier de production, son travail consiste à opérer différentes machineries qui coupent et transforment le bois en planches d’escalier.
Après deux mois de travail, le 6 octobre 2003, Bernard va vivre un accident de travail qui va tout changer dans sa vie et ses plans pour une carrière future.
L’accident du travail
La veille de l’accident, Bernard s’est éreinté le dos à force de soulever des charges lourdes mais il décide de rentrer travailler quand même. Il essait de discuter avec le superviseur de son mal de dos pour effectuer des taches de travail qui ne le forceront pas à soulever des charges et qui aggraveraient son cas mais son superviseur n’a pas vraiment le temps de l’écouter. Il faut dire que son superviseur était seul pour superviser 15 jeunes avec des problèmes de concentration et d’apprentissage. C’est pas évident de demander de l’aide et d’avoir des réponses à nos questions quand on est dans cette situation. Bernard était pas mal frustré que son superviseur lui fasse soulever des charges de bois malgré son mal de dos et quand il a commencé à opérer la machine qui coupe le bois d’allumage, il n’a pas vérifié si elle était sécuritaire avant de commencer à travailler. Il n’a pas remarqué que le bras de sécurité n’était pas bien positionné et que les lieux étaient encombrés avec des sciures et des morceaux de bois par terre autour de la machine. Comme Bernard était fâché, il a poussé brusquement le morceau de bois à couper, puis un morceau de bois par terre s’est logée dans le démarreur du couteau et sa main est restée prise dans la machine. Comme il n’y avait pas de bouton d’urgence pour arrêter la machine sur le côté où il opère la machine, il a du sauter par-dessus les morceaux de bois pour l’arrêter, mais il était déjà trop tard, Bernard a eu 4 doigts de sectionnés au niveau des jointures.
Les séquelles
Bernard a perdu un doigt et les trois autres ont pu être réattachés à sa main. Maintenant, il a plusieurs limitations aux doigts au niveau de la flexibilité, de la dextérité et de la sensibilité. Son majeur est bloqué à 60 degrés, il ne peut plus fermer le poing et sa main est trois fois plus sensible au froid que la normale.
La réadaptation
L’opération pour réattacher les doigts de Bernard a duré près de 16 heures où ses jambes étaient repliées sous son corps. Il a eu son opération à l’Hôpital Sainte-Justine et malheureusement, la table d’opération était adaptée pour les enfants, pas un grand jeune homme comme lui. À cause de la longueur de son opération et la position dans laquelle il était couché, ses nerfs sciatiques derrière ses genous ont bloqué. Bernard a donc du réapprendre à marcher en plus de réapprendre à manipuler sa main.
Choix de carrière
L’accident de travail de Bernard a eu des séquelles physiques au point où il a du penser à changer de carrière. Il a toujours voulu travailler dans la construction comme charpentier-mensuisier. Maintenant, ce n’est plus possible car sa main ne pourrait pas faire ce travail à temps plein. En plus, il y a toujours le risque de se blesser et d’empirer sa condition. Il va devoir s’enligner vers un emploi qui va avec ses limitations physiques et cela n’est pas facile pour lui car il a toujours voulu travailler avec ses mains.
La recherche d’emploi
C’est tout un défi pour Bernard d’aller se vendre auprès d’un employeur car il est toujours incertain de pouvoir faire le travail à long terme. Quand il se présente en entrevue, il cache sa main pour donner une chance à l’employeur de le considérer pour ce qu’il est avant de le lui montrer à la fin de l’entrevue. Il dit alors à l’employeur de lui laisser une chance de faire ses preuves dans l’emploi. Comme il a une bonne attitude, les employeurs lui donnent habituellement la chance de se prouver comme dans son emploi actuel dans l’esthétique automobile.
Au Québec, 500 000 jeunes de moins de 24 ans occupent un emploi. Les travailleurs de 24 ans ou moins subissent 1,5 fois plus d’accidents que les autres catégories d’âges.
Selon les statistiques de la CSST :
• 24 000 accidents de travail par année
• 1 000 atteintes permanentes (pertes de doigt/main/jambe/etc.)
• 12 morts
En 2006, 23% des blessures étaients au doigts/mains et 24% au dos. Cela représente près de la moitié des accidents du travail à eux-seuls.
Les 6 premiers mois de travail sont déterminants car près de la moitiédes blessures surviennent dans cette période.
Le taux de réclamations est 5 à 7 fois plus élévé au cours du premier mois en emploi.
Profil typique du jeune accidenté
Jeunes hommes âgés entre 15 et 19 ans (3 accidents sur 4 touchent les garçons)
Travail répétitif à la manutention et lié à l’effort physique
Emplois manuels
Les causes d’accidents chez les jeunes
Manque d’expérience / Changement fréquent d’emploi
Fatigue / stress
Méconnaissance des risques et des procédures de travail
Cadence et rythmne de travail
Manque de formation et de supervision
Cumul des contraintes (horraire irrégulier, travaux répétitifs, manipulation de charges lourdes, efforts sur outils)
mercredi 25 mars 2009
dimanche 22 mars 2009
Le choc des générations au travail : mieux se comprendre
Tout travailleur désire que son environnement de travail soit convivial. Que nous soyons de la génération silencieuse, Baby-Boomers, « X » ou « Y », on désire tous s’accomplir dans un travail et être reconnus par nos pairs.
Les conflits de valeurs et les préjugés envers les autres générations nuisent à la qualité de notre environnement de travail. C’est pourquoi il est important de travailler ensemble à mieux se comprendre et la façon de l’accomplir c’est de saisir « à quoi carburent les autres générations? » Si je comprends mieux ce qui motive et les valeurs de mes collègues de travail, je pourrai alors travailler en harmonie avec eux.
Voici en quelques points un résumé des valeurs de chacune des générations :
Génération des « silencieux » nés avant 1945
• Loyauté
• Respect de la hiérarchie
• Conservateur, prudent et conformiste
• Sens du devoir, du sacrifice
• Confiance dans les organisations
• Moralité
• Résistance au changement
Génération des « Baby-Boomers » nés entre 1946 et 1960
• Optimiste
• Respectueux des règles et de la hiérarchie
• Sécurité d’emploi valorisée
• Loyauté à l’organisation
• Recherche le standing
• Carrière et travail = priorité
• Ambitieux et compétitif
• Incohérence entre l’acte et la parole
• Manque de feedback ou de reconnaissance
• Manque de proximité
• Lenteur
Génération des « X » nés entre 1961 et 1977
• Plutôt pessimiste
• Grande capacité d’adaptation
• Polyvalent
• Accorde peu de valeur à la hiérarchie traditionnelle
• Équilibre travail / famille
• Autonome et indépendant
• Sécurité de carrière
• Se sentent menacés pour leur poste au travail
• Attitude « Tout m’est dû »
Génération des « Y » nés entre 1978 et 1994
• Réaliste
• Confiant dans la vie
• Haute estime de soi
• « J’y ai droit »
• Ouvert à la diversité
• La rapidité, partout, partout
• Soucieux de leur employabilité
• Qualité de vie avant tout
• Engagé face à la famille, à l’environnement...
• Importance de la convivialité de l’environnement de travail
• Pas des boss, je veux des mentors
• L’apprentissage continu me motive
• Désir de progresser rapidement dans l’organisation
• La contribution plutôt que le statut qui m’intéresse
• N’aime pas la bureaucratie, le formalisme et le statu quo
• « Il n’y a pas que le travail dans la vie »
Prochaine génération du « Millénium» nés après 1995 (à venir d’ici 2011)
Peu importe notre génération, nous sommes tous des êtres humains qui ont le pouvoir de travailler en harmonie. Il suffit simplement de comprendre que nous avons des valeurs différentes qui nous motive au travail et ainsi, arrêter d’avoir des prégugés sur les autres générations. Chacune des générations a des forces et des faiblesses et l’harmonie est possible en travaillant ensemble à mieux se comprendre.
________________________________________________________________________
Tiré des conférences « La diversité générationnelle : il faut se comprendre » par Pierre Gauthier et « Réalité Travail : comment utiliser ses talents pour contribuer au monde du travail » par Pierre Bernier lors de l’événement Journée Réalité Travail le 18 mars 2009.
Les conflits de valeurs et les préjugés envers les autres générations nuisent à la qualité de notre environnement de travail. C’est pourquoi il est important de travailler ensemble à mieux se comprendre et la façon de l’accomplir c’est de saisir « à quoi carburent les autres générations? » Si je comprends mieux ce qui motive et les valeurs de mes collègues de travail, je pourrai alors travailler en harmonie avec eux.
Voici en quelques points un résumé des valeurs de chacune des générations :
Génération des « silencieux » nés avant 1945
• Loyauté
• Respect de la hiérarchie
• Conservateur, prudent et conformiste
• Sens du devoir, du sacrifice
• Confiance dans les organisations
• Moralité
• Résistance au changement
Génération des « Baby-Boomers » nés entre 1946 et 1960
• Optimiste
• Respectueux des règles et de la hiérarchie
• Sécurité d’emploi valorisée
• Loyauté à l’organisation
• Recherche le standing
• Carrière et travail = priorité
• Ambitieux et compétitif
• Incohérence entre l’acte et la parole
• Manque de feedback ou de reconnaissance
• Manque de proximité
• Lenteur
Génération des « X » nés entre 1961 et 1977
• Plutôt pessimiste
• Grande capacité d’adaptation
• Polyvalent
• Accorde peu de valeur à la hiérarchie traditionnelle
• Équilibre travail / famille
• Autonome et indépendant
• Sécurité de carrière
• Se sentent menacés pour leur poste au travail
• Attitude « Tout m’est dû »
Génération des « Y » nés entre 1978 et 1994
• Réaliste
• Confiant dans la vie
• Haute estime de soi
• « J’y ai droit »
• Ouvert à la diversité
• La rapidité, partout, partout
• Soucieux de leur employabilité
• Qualité de vie avant tout
• Engagé face à la famille, à l’environnement...
• Importance de la convivialité de l’environnement de travail
• Pas des boss, je veux des mentors
• L’apprentissage continu me motive
• Désir de progresser rapidement dans l’organisation
• La contribution plutôt que le statut qui m’intéresse
• N’aime pas la bureaucratie, le formalisme et le statu quo
• « Il n’y a pas que le travail dans la vie »
Prochaine génération du « Millénium» nés après 1995 (à venir d’ici 2011)
Peu importe notre génération, nous sommes tous des êtres humains qui ont le pouvoir de travailler en harmonie. Il suffit simplement de comprendre que nous avons des valeurs différentes qui nous motive au travail et ainsi, arrêter d’avoir des prégugés sur les autres générations. Chacune des générations a des forces et des faiblesses et l’harmonie est possible en travaillant ensemble à mieux se comprendre.
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Tiré des conférences « La diversité générationnelle : il faut se comprendre » par Pierre Gauthier et « Réalité Travail : comment utiliser ses talents pour contribuer au monde du travail » par Pierre Bernier lors de l’événement Journée Réalité Travail le 18 mars 2009.
lundi 16 février 2009
Guide gratuit en ligne sur l'alimentation
http://www.celnat.fr/pages/livre_guideconseils-extrait.htm
Consultez ce lien! Il est remplis de bonnes informations!
10 règles pour se nourrir sainement
1 - Consommer de préférence des produits de l’agriculture biologique.
L’alimentation est une chaîne qui commence au sol et se termine dans notre assiette. Si l’on veut se nourrir sainement, tous les maillons de la chaîne doivent être solides. L’agriculture est le premier maillon. Pour produire des aliments sains, il faut pratiquer une agriculture biologique qui ait pour objectif la santé du sol, de la plante, de l’animal et de l’homme.
L’agriculture biologique exclut l’emploi des pesticides de synthèse (insecticides, fongicides, désherbants, etc.) et des engrais chimiques. Elle donne des produits plus nutritifs à poids égal que l’agriculture classique.
"Quel que soit le père de la maladie, un mauvais régime en fut la mère."
Proverbe anglais – G.Herbert (1651)
2 - Eliminer les aliments raffinés (pain blanc, farine blanche, riz blanc, sucre blanc, sel raffiné, huiles extraites par solvants, etc.)
Le raffinage vide les aliments de leurs éléments les plus utiles à la santé (vitamines, sels minéraux, protéines) pour ne leur laisser que les calories que nous absorbons déjà en excès. Les aliments raffinés qui fournissent des “calories vides”, doivent être exclus de notre alimentation. Il faut les remplacer par des aliments qui ont conservé toute leur valeur nutritive : céréales complètes, huiles extraites par pression à froid, sel marin non raffiné.
3 - Réduire considérablement la consommation de sucre, de matières grasses, de viande, de sel.
Nos habitudes alimentaires ont changé du tout au tout depuis un siècle : nous mangeons dix fois plus de sucre, quatre fois plus de matières grasses, cinq fois plus de viande que nos grands-parents. Par contre, nous mangeons quatre fois moins de céréales et dix fois moins de légumes secs (légumineuses) qu’eux.
Le sucre blanc doit être totalement éliminé de notre alimentation. Il n’apporte rien d’autre que des calories, augmente les besoins de l’organisme en vitamine B, favorise l’apparition du diabète, provoque des caries dentaires, prédispose à certaines formes de cancers et aux maladies cardio-vasculaires.
Le sucre de canne non raffiné ne vaut guère mieux ; seul (parmi les sucres de canne) le sucre complet ou sucre brut (jus de la canne pressée et concentré par évaporation) contient des quantités notables d’éléments "protecteurs” (vitamines, sels minéraux) et peut être consommé, mais en quantités très modérées. Le sirop ou sucre d’érable et surtout le sucre d’orge obtenu à partir d’orge germé sont sans doute plus naturels et mieux adaptés à nos climats.
Les matières grasses (lipides) sont des constituants indispensa-bles à notre alimentation. Mais, alors qu'une quantité de 30 à 40 g par jour est amplement suffisante, le Français en absorbe en moyenne 160 g, c'est-à-dire quatre fois trop. Par ailleurs, 70 % sont d’origine animale, donc riches en acides gras saturés, favorisant les maladies cardio-vasculaires. L’excès de matières grasses favorise également certaines formes de cancers.
Il faut donc réduire considérablement notre consommation de matières grasses, en donnant la préférence aux huiles de première pression à froid (huile d’olive, de tournesol, de maïs, de sésame, de carthame, etc.).
Les protéines animales (viande, poisson, produits laitiers, oeufs) sont également consommées en excès. Leur consommation constitue un gaspillage considérable en raison du rendement très faible de la chaîne végétal - animal - homme dans la transformation des protéines. D’autre part, de nombreux produits animaux (viandes, fromages) apportent, en même temps que les protéines, un excès de matières grasses saturées.
Le sel : nous en consommons 12 à 15 g par jour, alors que les nutritionnistes recommandent 3 à 6 g. Nous devons diminuer au moins de moitié notre consommation de sel et utiliser du sel marin non raffiné.
4 - Manger tous les jours des céréales complètes.
Depuis plus de 10.000 ans l’homme a basé son alimentation sur les céréales.
Ce sont des aliments remarquablement équilibrés, apportant des glucides complexes, des protéines, des sels minéraux, des vitamines. Les céréales, ce n’est pas seulement le pain, les pâtes et le riz, mais aussi le boulgour, le couscous, les flocons d’avoine, l’orge mondé, le sarrasin, le millet, le seigle, le maïs, l’épeautre. Toutes ces céréales permettent des préparations culinaires nombreuses et savoureuses.
Contrairement à ce que l’on entend dire trop souvent, les céréa-les ne font pas grossir, car elles rassasient sans fournir beaucoup de calories. Avec 100 g de riz, de boulgour, de sarrasin ou de millet pour un repas, vous avez une portion amplement suffisante qui ne vous fournira que 350 calories. Ce sont les matières grasses que vous y ajouterez qui, si vous n’y prenez pas garde, vous feront grossir : 2 cuillerées à soupe d’huile, soit 40 g, vous apporteront 360 calories, soit plus qu’une assiettée de céréales.
5 - Manger des légumineuses (légumes secs) en accompagnement des céréales.
Les légumes secs - lentilles, haricots, pois chiches, pois secs, fèves - ont presque entièrement disparu de nos tables. Ce sont pourtant des aliments extrêmement riches, ils contiennent davantage de protéines que la viande, et font partie des aliments les plus riches en magnésium, fer et oligo-éléments, Ils contiennent également des vitamines A, B et C.
Les protéines des légumineuses sont complémentaires de celles des céréales. Les légumineuses doivent être mangées au même repas que les céréales, mais en quantités beaucoup plus faibles. On mangera par exemple environ 20 g de pois chiches avec 100 g de couscous. On peut, de même, associer les lentilles, les pois secs, les haricots, les azukis, avec le riz, le sarrasin, le millet, le boulgour, les pâtes. Les légumineuses permettent également de faire d’excellentes soupes.
6 - Manger des légumes de saison.
Les légumes sont d’excellents aliments, riches en minéraux et en vitamines de nombreux légumes (chou fleur, chou de Bruxelles, chou brocoli, poivron, cresson, fenouil, persil, etc.) contiennent plus de vitamine C que les oranges. D’autres, comme les carottes ou le potiron, apportent le carotène (pro-vitamine A). Mais il faut éviter les légumes de serre, les légumes cueillis trop jeunes et les légumes en conserve. Les primeurs, surtout si elles viennent de très loin, ne seront consommées qu’occasionnellement.
Les légumes de serre (radis, laitues, concombres, etc.) et les légumes cueillis avant maturité (petites courgettes, haricots verts très fins, etc.) contiennent presque toujours des quantités importantes de nitrates, susceptibles de se transformer en nitrosamines cancérigènes. Le risque est d’autant plus grand lorsque les légumes ne sont pas de culture biologique.
On fera une large place à trois grandes familles de légumes que l’on peut manger presque toute l’année, dont la valeur nutritive est particulièrement élevée et qui ont été très largement consommés depuis les temps les plus reculés : les choux, les cucurbitacées (potiron, courge, concombre) et les liliacées (oignon, ail, échalote).
7 - Manger des aliments lacto-fermentés.
La fermentation lactique est une manière très simple et très saine de conserver les aliments. Son application la plus connue est la choucroute : les choux sont découpés en fines lamelles et fortements tassés, en présence d’un peu de sel ; dans cette condition anaérobie, les ferments lactiques se développent, ils trans-forment une partie des sucres du chou en acide lactique, d’où une modification du milieu, qui empêche le développement des bactéries responsables de la putréfaction. Mais, en même temps, les ferments lactiques fabriquent de la vitamine C et rendent le chou plus digeste. Voici donc un procédé de conservation qui non seulement ne coûte rien, mais encore augmente la valeur nutritive de l’aliment conservé, alors que les procédés modernes (chaleur ou froid) ont toujours l’effet inverse, puisqu’ils détruisent partiellement les vitamines.
La lacto-fermentation peut être appliquée non seulement au chou, mais à de nombreux autres légumes (oignons, navets, concombres, carottes, etc.), aux céréales (le pain au levain est un aliment lacto-fermenté), aux légumineuses (le miso, le tamari, le shoyou, sont obtenus à partir du soja par lacto-fermentation), au lait (le lait caillé et le yaourt sont lacto-fermentés). Elle améliore toujours la digestion des aliments et augmente souvent leur teneur en vitamines.
8 - Manger régulièrement des graines germées.
Une graine en germination est une véritable “usine” à vitamines, gratuite et non polluante. En quelques jours, la teneur en vitamines des graines est multipliée par 3, 5 ou 10, voire davantage selon les vitamines. De plus, pendant la germination une partie de l’amidon se transforme en dextrines et en sucre, des acides aminés et des enzymes sont synthétisés.
Les graines germées sont donc à la fois une source exceptionnelle de vitamines et d’aliments riches en acides aminés essentiels et en diastases.
9 - Utiliser des ustensiles et des modes de cuisson qui préservent la qualité des aliments.
La cuisine est le dernier maillon de la chaîne agro-alimentaire, mais ce n’est pas le moins important.
En matière d’ustensiles, on élimine systématiquement l’aluminium. Le meilleur matériau est la terre, mais on peut également utiliser l’émail, la fonte ou, à défaut, l’acier inoxydable.
Le mode de cuisson a une influence déterminante sur la qualité des aliments.
Il faut :
- varier les modes de cuisson en préparant les légumes soit ébouillantés (de quelques secondes à une minute environ), soit à la vapeur (style couscous), Soit à l’étouffée, soit au four (style gratin) ou au diable (sans eau et sans matières grasses, dans un récipient en terre cuite).
- éviter la cuisson prolongée des légumes à grande eau : plus la cuisson est longue et plus les vitamines sont détruites. Cuit pendant 10 mn, le chou ne perd que 20 % de sa vitamine C ; cuit pendant une heure, il en perd 70 %. De plus, une partie des sels minéraux (jusqu’à 50 %) passe dans l’eau de cuisson.
- éviter les cuissons à feu vif, notamment pour les légumes secs, dont les protéines sont d’autant plus assimilables que la température de cuisson est plus basse (traditionnellement, dans de nombreux pays, les légumes secs étaient cuits pendant plusieurs heures à une température largement inférieure à l’ébullition).
- éviter les fréquentes cuissons au four et les cuissons à l’étouffée trop prolongées en raison du resserrement cellulaire (effet yang qu’elles provoquent avec un effet parallèle au niveau mental.
- éviter l’abus de fritures ... à consommer en petites quantités dans un même repas et à équilibrer avec un assaisonnement salé et piquant (ex. sauce tamari ou shoyou avec radis noir ou gingembre râpé)
10 - Mastiquer longuement, surtout les céréales et les légumineuses.
Une bonne mastication, utile pour tous les aliments, est indispensable pour réaliser une bonne assimilation des hydrates de carbone notamment. Cela permet à la salive de commencer efficacement le processus de digestion qui est ainsi facilité et ne surcharge ni l’estomac ni l’intestin. En outre, une mastication prolongée modère notre appétit, nous permet de sentir la saveur subtile des aliments et exerce une action apaisante. Les personnes malades devraient mâcher jusqu’à ce que leurs aliments deviennent liquides.
Consultez ce lien! Il est remplis de bonnes informations!
10 règles pour se nourrir sainement
1 - Consommer de préférence des produits de l’agriculture biologique.
L’alimentation est une chaîne qui commence au sol et se termine dans notre assiette. Si l’on veut se nourrir sainement, tous les maillons de la chaîne doivent être solides. L’agriculture est le premier maillon. Pour produire des aliments sains, il faut pratiquer une agriculture biologique qui ait pour objectif la santé du sol, de la plante, de l’animal et de l’homme.
L’agriculture biologique exclut l’emploi des pesticides de synthèse (insecticides, fongicides, désherbants, etc.) et des engrais chimiques. Elle donne des produits plus nutritifs à poids égal que l’agriculture classique.
"Quel que soit le père de la maladie, un mauvais régime en fut la mère."
Proverbe anglais – G.Herbert (1651)
2 - Eliminer les aliments raffinés (pain blanc, farine blanche, riz blanc, sucre blanc, sel raffiné, huiles extraites par solvants, etc.)
Le raffinage vide les aliments de leurs éléments les plus utiles à la santé (vitamines, sels minéraux, protéines) pour ne leur laisser que les calories que nous absorbons déjà en excès. Les aliments raffinés qui fournissent des “calories vides”, doivent être exclus de notre alimentation. Il faut les remplacer par des aliments qui ont conservé toute leur valeur nutritive : céréales complètes, huiles extraites par pression à froid, sel marin non raffiné.
3 - Réduire considérablement la consommation de sucre, de matières grasses, de viande, de sel.
Nos habitudes alimentaires ont changé du tout au tout depuis un siècle : nous mangeons dix fois plus de sucre, quatre fois plus de matières grasses, cinq fois plus de viande que nos grands-parents. Par contre, nous mangeons quatre fois moins de céréales et dix fois moins de légumes secs (légumineuses) qu’eux.
Le sucre blanc doit être totalement éliminé de notre alimentation. Il n’apporte rien d’autre que des calories, augmente les besoins de l’organisme en vitamine B, favorise l’apparition du diabète, provoque des caries dentaires, prédispose à certaines formes de cancers et aux maladies cardio-vasculaires.
Le sucre de canne non raffiné ne vaut guère mieux ; seul (parmi les sucres de canne) le sucre complet ou sucre brut (jus de la canne pressée et concentré par évaporation) contient des quantités notables d’éléments "protecteurs” (vitamines, sels minéraux) et peut être consommé, mais en quantités très modérées. Le sirop ou sucre d’érable et surtout le sucre d’orge obtenu à partir d’orge germé sont sans doute plus naturels et mieux adaptés à nos climats.
Les matières grasses (lipides) sont des constituants indispensa-bles à notre alimentation. Mais, alors qu'une quantité de 30 à 40 g par jour est amplement suffisante, le Français en absorbe en moyenne 160 g, c'est-à-dire quatre fois trop. Par ailleurs, 70 % sont d’origine animale, donc riches en acides gras saturés, favorisant les maladies cardio-vasculaires. L’excès de matières grasses favorise également certaines formes de cancers.
Il faut donc réduire considérablement notre consommation de matières grasses, en donnant la préférence aux huiles de première pression à froid (huile d’olive, de tournesol, de maïs, de sésame, de carthame, etc.).
Les protéines animales (viande, poisson, produits laitiers, oeufs) sont également consommées en excès. Leur consommation constitue un gaspillage considérable en raison du rendement très faible de la chaîne végétal - animal - homme dans la transformation des protéines. D’autre part, de nombreux produits animaux (viandes, fromages) apportent, en même temps que les protéines, un excès de matières grasses saturées.
Le sel : nous en consommons 12 à 15 g par jour, alors que les nutritionnistes recommandent 3 à 6 g. Nous devons diminuer au moins de moitié notre consommation de sel et utiliser du sel marin non raffiné.
4 - Manger tous les jours des céréales complètes.
Depuis plus de 10.000 ans l’homme a basé son alimentation sur les céréales.
Ce sont des aliments remarquablement équilibrés, apportant des glucides complexes, des protéines, des sels minéraux, des vitamines. Les céréales, ce n’est pas seulement le pain, les pâtes et le riz, mais aussi le boulgour, le couscous, les flocons d’avoine, l’orge mondé, le sarrasin, le millet, le seigle, le maïs, l’épeautre. Toutes ces céréales permettent des préparations culinaires nombreuses et savoureuses.
Contrairement à ce que l’on entend dire trop souvent, les céréa-les ne font pas grossir, car elles rassasient sans fournir beaucoup de calories. Avec 100 g de riz, de boulgour, de sarrasin ou de millet pour un repas, vous avez une portion amplement suffisante qui ne vous fournira que 350 calories. Ce sont les matières grasses que vous y ajouterez qui, si vous n’y prenez pas garde, vous feront grossir : 2 cuillerées à soupe d’huile, soit 40 g, vous apporteront 360 calories, soit plus qu’une assiettée de céréales.
5 - Manger des légumineuses (légumes secs) en accompagnement des céréales.
Les légumes secs - lentilles, haricots, pois chiches, pois secs, fèves - ont presque entièrement disparu de nos tables. Ce sont pourtant des aliments extrêmement riches, ils contiennent davantage de protéines que la viande, et font partie des aliments les plus riches en magnésium, fer et oligo-éléments, Ils contiennent également des vitamines A, B et C.
Les protéines des légumineuses sont complémentaires de celles des céréales. Les légumineuses doivent être mangées au même repas que les céréales, mais en quantités beaucoup plus faibles. On mangera par exemple environ 20 g de pois chiches avec 100 g de couscous. On peut, de même, associer les lentilles, les pois secs, les haricots, les azukis, avec le riz, le sarrasin, le millet, le boulgour, les pâtes. Les légumineuses permettent également de faire d’excellentes soupes.
6 - Manger des légumes de saison.
Les légumes sont d’excellents aliments, riches en minéraux et en vitamines de nombreux légumes (chou fleur, chou de Bruxelles, chou brocoli, poivron, cresson, fenouil, persil, etc.) contiennent plus de vitamine C que les oranges. D’autres, comme les carottes ou le potiron, apportent le carotène (pro-vitamine A). Mais il faut éviter les légumes de serre, les légumes cueillis trop jeunes et les légumes en conserve. Les primeurs, surtout si elles viennent de très loin, ne seront consommées qu’occasionnellement.
Les légumes de serre (radis, laitues, concombres, etc.) et les légumes cueillis avant maturité (petites courgettes, haricots verts très fins, etc.) contiennent presque toujours des quantités importantes de nitrates, susceptibles de se transformer en nitrosamines cancérigènes. Le risque est d’autant plus grand lorsque les légumes ne sont pas de culture biologique.
On fera une large place à trois grandes familles de légumes que l’on peut manger presque toute l’année, dont la valeur nutritive est particulièrement élevée et qui ont été très largement consommés depuis les temps les plus reculés : les choux, les cucurbitacées (potiron, courge, concombre) et les liliacées (oignon, ail, échalote).
7 - Manger des aliments lacto-fermentés.
La fermentation lactique est une manière très simple et très saine de conserver les aliments. Son application la plus connue est la choucroute : les choux sont découpés en fines lamelles et fortements tassés, en présence d’un peu de sel ; dans cette condition anaérobie, les ferments lactiques se développent, ils trans-forment une partie des sucres du chou en acide lactique, d’où une modification du milieu, qui empêche le développement des bactéries responsables de la putréfaction. Mais, en même temps, les ferments lactiques fabriquent de la vitamine C et rendent le chou plus digeste. Voici donc un procédé de conservation qui non seulement ne coûte rien, mais encore augmente la valeur nutritive de l’aliment conservé, alors que les procédés modernes (chaleur ou froid) ont toujours l’effet inverse, puisqu’ils détruisent partiellement les vitamines.
La lacto-fermentation peut être appliquée non seulement au chou, mais à de nombreux autres légumes (oignons, navets, concombres, carottes, etc.), aux céréales (le pain au levain est un aliment lacto-fermenté), aux légumineuses (le miso, le tamari, le shoyou, sont obtenus à partir du soja par lacto-fermentation), au lait (le lait caillé et le yaourt sont lacto-fermentés). Elle améliore toujours la digestion des aliments et augmente souvent leur teneur en vitamines.
8 - Manger régulièrement des graines germées.
Une graine en germination est une véritable “usine” à vitamines, gratuite et non polluante. En quelques jours, la teneur en vitamines des graines est multipliée par 3, 5 ou 10, voire davantage selon les vitamines. De plus, pendant la germination une partie de l’amidon se transforme en dextrines et en sucre, des acides aminés et des enzymes sont synthétisés.
Les graines germées sont donc à la fois une source exceptionnelle de vitamines et d’aliments riches en acides aminés essentiels et en diastases.
9 - Utiliser des ustensiles et des modes de cuisson qui préservent la qualité des aliments.
La cuisine est le dernier maillon de la chaîne agro-alimentaire, mais ce n’est pas le moins important.
En matière d’ustensiles, on élimine systématiquement l’aluminium. Le meilleur matériau est la terre, mais on peut également utiliser l’émail, la fonte ou, à défaut, l’acier inoxydable.
Le mode de cuisson a une influence déterminante sur la qualité des aliments.
Il faut :
- varier les modes de cuisson en préparant les légumes soit ébouillantés (de quelques secondes à une minute environ), soit à la vapeur (style couscous), Soit à l’étouffée, soit au four (style gratin) ou au diable (sans eau et sans matières grasses, dans un récipient en terre cuite).
- éviter la cuisson prolongée des légumes à grande eau : plus la cuisson est longue et plus les vitamines sont détruites. Cuit pendant 10 mn, le chou ne perd que 20 % de sa vitamine C ; cuit pendant une heure, il en perd 70 %. De plus, une partie des sels minéraux (jusqu’à 50 %) passe dans l’eau de cuisson.
- éviter les cuissons à feu vif, notamment pour les légumes secs, dont les protéines sont d’autant plus assimilables que la température de cuisson est plus basse (traditionnellement, dans de nombreux pays, les légumes secs étaient cuits pendant plusieurs heures à une température largement inférieure à l’ébullition).
- éviter les fréquentes cuissons au four et les cuissons à l’étouffée trop prolongées en raison du resserrement cellulaire (effet yang qu’elles provoquent avec un effet parallèle au niveau mental.
- éviter l’abus de fritures ... à consommer en petites quantités dans un même repas et à équilibrer avec un assaisonnement salé et piquant (ex. sauce tamari ou shoyou avec radis noir ou gingembre râpé)
10 - Mastiquer longuement, surtout les céréales et les légumineuses.
Une bonne mastication, utile pour tous les aliments, est indispensable pour réaliser une bonne assimilation des hydrates de carbone notamment. Cela permet à la salive de commencer efficacement le processus de digestion qui est ainsi facilité et ne surcharge ni l’estomac ni l’intestin. En outre, une mastication prolongée modère notre appétit, nous permet de sentir la saveur subtile des aliments et exerce une action apaisante. Les personnes malades devraient mâcher jusqu’à ce que leurs aliments deviennent liquides.
vendredi 28 novembre 2008
TOP 5 des illustrateurs de blog
1) Ma vie est tout à fait fascinante : http://www.penelope-jolicoeur.com/

2) Tu mourras moins bête mais tu mourras quand même : http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com

3) The Crouty Family : http://www.crouty.net

4) Un crayon dans le coeur : http://www.bloglaurel.com/coeur

5) Everland : http://www.martinvidberg.com/blog

2) Tu mourras moins bête mais tu mourras quand même : http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com

3) The Crouty Family : http://www.crouty.net

4) Un crayon dans le coeur : http://www.bloglaurel.com/coeur

5) Everland : http://www.martinvidberg.com/blog

lundi 24 novembre 2008
TOP 10 des films des années 1980
dimanche 23 novembre 2008
Lectures récentes

J'ai lu sur une version électronique par le projet Gutenberg les livres "Le saucisson à pattes I et II" par Eugène Chavette en 1884.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Chavette
Eugène Chavette
Fils du restaurateur parisien Joseph Vachette, propriétaire des cafés littéraires le Brébant-Vachette et le café Vachette, il commence à écrire à l'âge de trente-huit ans. Il collabore au Figaro, au Tintamarre et à L'Événement. Écrivain humoriste, il présente sur un mode léger et burlesque de petites histoires dont la moralité s'accommode de macabre et de scabreux. Certains de ses romans sont des romans policiers, tels que Le Procès Pictompin, La Bande de la belle Aliette, La Chambre du crime.
Résumé du livre
C'est un livre de type policier où nous suivons toute une aventure ou plusieurs personnages finissent par se rejoindre quand nous avançons dans l'histoire. Le célèbre policier Meuzelin va tenter de piéger deux gangs de malfaiteurs à s'emparer d'un magot.
http://www.gutenberg.org/ebooks/18623
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Le 2e livre que j'ai lu (que j'avais débuté et délaissé voilà quelques mois déjà) est "Ma montagne" par Jean George en 1987.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_George
Jean George né à Condat (Corrèze) en 1855 et décédé à Angoulême en 1940 fut au XXe siècle l'un des plus grands érudits charentais. Receveur municipal d'Angoulême, grand collectionneur, historien il a rédigé de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire ou au patrimoine de la Charente. Il fut à de nombreuses reprises président de la Société Archéologique et Historique de la Charente et légua à cette société savante son hôtel particulier angoumoisin ainsi que ses multiples collections. Cet immeuble devint à l'issue de la seconde guerre mondiale le siège de la Société Archéologique et historique de la Charente.
Résumé du livre
«Je suis sur ma montagne, dans mon arbre-maison devant lequel plein de gens sont passés sans se douter de ma présence. C'est un sapin du Canada d'un mètre quatre-vingts de diamètre, sans doute aussi vieux que la montagne... La lampe dont je m'éclaire pour écrire ces lignes est faite d'une carapace de tortue remplie de graisse de cerf, avec, comme mèche, une bandelette découpée dans un de mes vieux pantalons de ville... »
Contenu
Un vrai guide de la vie en forêt et une jolie critique de la vie urbaine dans ce récit-journal de bord. Sam, citadin new-yorkais décide d'aller occuper le bout de terre qui appartient à la famille depuis trois siècles au milieu des Catskills. Illustré en noir et blanc, construit comme un manuel de survie, Ma montagne raconte une année de la vie de ce trappeur du nouveau siècle, dont les craintes se portent toutes sur l'hiver et la venue d'autres hommes. Juste et fin, son discours sur la solitude et le rapport à la civilisation est un bol de fraîcheur : pas de drame, pas d'histoire abracadabrante, juste le récit simple d'une aventure en forêt. Cela montre qu'il n'est pas besoin d'en faire des tonnes dans le pathos pour plaire aux adolescents. A quand la réédition de ce texte ?
jeudi 20 novembre 2008
Hypertrichosis, or werewolf syndrome

Werewolf syndrome comes from a more modern depiction of the werewolf of which the person is completely covered in hair or fur. It can be generalized, symmetrically affecting most of the torso and limbs, or localized, affecting an area of skin. The hair does not usually cover the eye area, hands or the feet. It may be mild or severe. In most cases, the term is used to refer to an above-average amount of normal body hair that is unwanted and is an aspect of human variability.
In medical practice, once generalized hypertrichosis has been distinguished from hirsutism, it is most often considered a variation of normal, primarily resulting from genetic factors.
Although the statistic has been cited that this only occurs for 1 out of 10 billion people,[1] 19 people alive today have hypertrichosis.
Nearly all the skin of the human body except palms of hands and soles of feet is covered with hair. The density of the hair (in hair follicles per square centimeter) thickness of the hair, color of the hair, speed of hair growth, and qualities such as curliness, vary from one part of the body to another, and from one person to another. All of these features have strong genetic determinants, as demonstrated by the heritability of these qualities.
Doctors generally distinguish scalp hair, vellus hair, and androgenic (terminal) hair. Scalp hair is the hair on the head. Its absence is termed "baldness." Vellus hair is the hair on the rest of the body which has not been stimulated and transformed by sex hormones. Androgenic hair is the hair that greatly increases in heaviness and rate of growth with puberty.
Vellus hair
Even children are covered with fine vellus hair, varying in density, length, and heaviness, but usually white due to a lack of pigment.
A slight genetic variation or variation in hormone signalling can turn this vellus hair into full thickness hair. Pigmented thick hair may grow from a scar, possibly because in the process of growing a scar, the vellus hair follicle is triggered into growing as a thicker pigmented hair follicle.[citation needed]
Also, thick, pigmented hair is noted to grow on the skin near the site of a spinal injury. It is the ordinarily vellus hair follicle responding to a signal even though there is no scar, callous, or other change to the skin.
Duck down
With yet another minor genetic variation, a single hair follicle may start producing a bunch hairs, which remain in a bundle at the base, but split apart if it grows long enough, and this resembles duck down. This is most common in male facial hair.
Androgenic hair
Annie Jones, who suffered from hirsutism.The hair follicles on much of the body respond to androgens (primarily testosterone and its derivatives). Generally, the rate of hair growth increases and the heaviness of the hairs increases in direct proportion to the androgen levels. However, different areas respond with different sensitivities. As puberty progresses, the sequence of appearance of sexual (androgenic) hair reflects the gradations of androgen sensitivity. The pubic area is most sensitive, and heavier hair usually grows there first in response to androgens. The following regions also respond to androgens, in order of decreasing sensitivity: axillary and perianal areas, sideburns, above the upper lip, periareolar areas, chin and beard areas, arms and legs, chest, shoulders, buttocks, back, and abdomen.
It is the hair in these areas that appears earlier or grows to excess in disorders of excess androgen (e.g., precocious puberty, late-onset congenital adrenal hyperplasia, and polycystic ovary syndrome).
Vellus hair and hypertrichosis
When the unwanted or excessive hair occurs in other places, and especially in other sequences of appearance, it is rarely due to a disorder of androgen excess. For example, it is not unusual for a young girl to be taken to a pediatric endocrinologist because her mother is distressed by the heaviness of the girl's arm and leg hair, but this condition is never due to a disorder of androgen excess if pubic hair has not appeared.
Most hypertrichosis is genetic, but a small number of unusual systemic disorders can sometimes increase vellus hair. Some drugs (e.g., diazoxide, diphenylhydantoin, and minoxidil) and toxins (e.g., mercury) can induce generalized hair growth as well. Unusual hypertrichosis can also be caused by untreated infection, or by malnutrition. For this reason, it is an occasional sign of anorexia nervosa.
Severe hypertrichosis
Severe hypertrichosis is quite rare, almost certainly due to unknown genetic defects, and can result in excessive or animal-like hair on both face and body. Some of these people have been displayed in carnival sideshows with names such as "dog-boy" or the "bearded lady." Fedor Jeftichew, Stephan Bibrowski and Annie Jones are well known examples.
Most of the people recently featured in the media with hypertrichosis are from the Aceves clan of Loreto, Zacatecas, Mexico, some of whom have immigrated to the United States. Many of them have worked for circuses. The brothers Victor Ramon "Danny" Ramos and Gabriel "Larry" Ramos have worked as acrobats. Their cousins, Jesus "Chuy" Aceves, and his sister, Lili, have worked in sideshows.
Localized hypertrichosis
In some cases an area of skin can react to repeated trauma or to some other asymmetric stimulus (such as wearing of a cast) with increased hair growth.
Treatment
In the vast majority of cases, hypertrichosis is a cosmetic problem. The treatments range from camouflage (e.g., bleaching with hydrogen peroxide), to temporary removal by waxing, or permanent removal by electrolysis or laser destruction of hair follicles.
Update :
A group of Colombian scientists, however, think they may have found a treatment in the form of testosterone injections. The research is headed by dermatologist Angela Christiano, who, ironically, stumbled upon the possible treatment conducting research on baldness.
She was also part of the research team who discovered the bald gene.

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